Yume Noroi (Fini)

    L'un de mes traits les plus voyants serait être rêveuse. En effet, je suis toujours dans la lune, ou sûrement sur un satellite ou une planète plus loin. Dans ces moments où la réalité m'échappe, mes grands yeux rosés se vide de toute vie et reste fixe. Mes pensées file à tout allure. Je créais un autre monde, des vies, souvent utopique. Mais je ne suis pas non plus amorphe h24. Je suis également une amoureuse de jeux vidéo. Il est rare de me voir sans un jeu à porter de mains. C'est un peu un refuge pour une timide tel que moi. Bon, c'est vrai, je m'énerve facilement dès que l'on m'embête alors que je joue. Et je sourie dès que j'en ai l'occasion. Bon, il n'y a pas non plus un sourire collé sur mon visage, ça ferais peur même. Mais je souris. Des sourires de joie. Des sourires de bonheur. Des sourire mal-à-l'aise. Des sourires triste. Des sourires de douleurs. C'est vrai je fais trop confiance, mais je ne parle jamais de moi.
    Ma vision du monde est celle-ci : demain sera un autre jours, tournons encore une fois la page.
    J'aime : les jeux, les nounours, les mangas, les choses mignonnes, les jeux, tout le monde, les mangas, le chocolat, les jeux, les tomates, les mangas, la salade, les jeux, les frites, les mangas, les pattes, les jeux, les carambar, les mangas, les arlequins...
    Je n'aime pas : perdre à un jeu, la violence, les fins pourrîtes de mangas,  la colère, la haine, la paix (non je plaisante), la guimauve, être touché, le caramel, les cerise, la viande, les roses noir, les mégalopole et les megalodon (je plaisante encore).

    Ma mère et mon père s'aimaient. C'est de leur union que je suis née.
    Pour être dans un tel pensionnat, il faut bien avoir un don. Le mien ne c'est pas manifesté immédiatement. En ce temps, le fait de grandir dans l'amour et la paix, bien loin du calvaire qu'endure d'autre loin d'ici. Dans ce monde, des enfants de mon âge prenant les armes, d'autres tout les jours martyriser.. Comment ce douter que de tel misère existais ? L'innocence m'imprégnait encore. Je riais avec mes amis et ma famille. Je jouais beaucoup avec les consoles. La naïveté dans toute sa splendeur. Enfin, je ne suis pas mécontente. Etant le seul enfant qu'ils avaient, ils me chouchoutaient. Plus la rivière du temps s'écoulait, plus ma mère rentrait  tard. Il est vrai que certains couple sont voués à l'échec. Celui de mes parents en faisait également partis. En parallèle je commençais à développer une sorte de protection invisible. Au début faible, mais qui devint vite plus puissante, suite au divorce de mes géniteurs...

    Le divorce proclamés, mon père, qui avait ma garde, s'enfonçait dans l'abîme de l'alcool. Il devint plus violant. Il perdit sont travail. Les jeux c'était, avant sont petit pêché mignon, malheureusement, ils devenaient sont vices. Jusqu'à s'endetter. Tout. Oui, tout retombé sur moi. C'est de cette violence que provient les nombreuses cicatrices ornant mon corps. Mon don, ma barrière, c'est développer à ce moment là. Elle me protégeait, et c'est cette personne qui reprenait ces coups sous forme de décharges électriques. Les jours se sont enchaînés. Ainsi que les mois et les années. Il y a des jours où je restais chez à soigner mes blessures, à prier pour ne pas le voir pendant la semaine. Quand le temps devenait long, seul dans cette froide maison, je jouais, ou visionnais des animes, ou encore je lisais des mangas. C'était mes moments de paix.
    Ma mère eu un jour l'idée de venir me faire une visite. Normalement elle prévient à l'avance, j'ai le temps de soigner mes blessures. Mais ce jour là, elle était venue à l'improviste, j'étais encore avec quelques égratignures, devant l'un de mes jeu pour oublier la douleur. En la voyant je lui ai souris et j'ai été lui faire un bise sur la joue en guise de bonjour. Mais elle, elle étais restée figé. Je ne me suis rendu compte que quand elle m'a demandé ce que j'avais, d'où provenait tout ces bleus. ( J'avais plus de bleus que d'égratignures. C'est normal, mon bouclier avait du mal à arrêter les coups de poing et de baffe à 14 ans. )
    Après un long procès ma mère réussit à avoir ma garde. Je pouvais quitter cette famille d'acceuille que je n'aimais guère. Ma mère avait appris pour mon don. Alors elle m'envoya dans ce pensionnat. C'est normal, elle se doit de travailler. C'est ce qu'elle a toujours fait. 'Fin bref, en conclusion : Je suis au pensionnat pour personne à don, et c'est tout ce qui compte. Le passé importe peu.